G Y S L E H A R I U S[1]

vasallus du roi Pépin (… 768 …)

Par un diplôme du 24 août 835[2], l'empereur Louis le Pieux restitue au monastère de Saint-Benoît[3] six villulas[4] faisant partie de la villa de Sonchamp[5] donnée au monastère par le roi Pépin[6]; le vasallus[7] de ce dernier,  Gysleharius[8], qui avait tenu ladite villa en tant que bénéfice, les avait usurpées après la mort du roi[9] et, de ce fait, avec le temps, ces possessions avaient échappé au monastère.

[1] Gisleharus, Gisleharius, Gislearius.
[2] Cartulaires des XVIIe et XVIIIe siècles: Prou Maurice et Vidier Alexandre, Recueil des chartes de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, 1 (Documents publiés par la Société historique et archéologique du Gâtinais 5, 1900-1907), n° 19 p. 43-46; Migne J.-P., Patrologiae latinae 104, Paris, 1851, c. 1264-1265 n° 203; cf. BM² 947 p. 384; Depreux Philippe, Prosopographie de l'entourage de Louis le Pieux (781-840) (Instrumenta 1, 1997), p. 263-264.
[3] Fleury, comm. Saint-Benoît-sur-Loire, Loiret, arr. Orléans, cant. Ouzouer-sur-Loire.
[4] Mairulfivilla (Mérouville, Eure-et-Loir, arr. Chartres, cant. Janville), Siginivilla (Sainville, ibid., cant. Auneau), Hadrebladivilla (Arbouville, comm. de Rouvray-Saint-Denis, ibid., cant. Janville), Enverivilla (Avrainville, Essonne, arr. Palaiseau, cant. Arpajon), Catonisvilla (? Chatonville, hameau de la comm. de Sonchamp) et Frodonisvilla (? Fréville, comm. de Logron,  Eure-et-Loir, arr. et cant. Châteaudun).
[5] Suncampus: Yvelines, arr. Rambouillet, cant. Saint-Arnoult-en-Yvelines.
[6] Diplôme perdu, cf. BM² Verl. Urk. n° 153 p. 849.
[7] Cf. Niermeyer J. F., Mediae latinitatis lexicon minus, Leiden, 1993, p. 1061-1063; Bullough, Donald, Albuinus deliciosus Karoli regis. Alcuin of York and the Shaping of the Early Carolingian Court (Institutionen, Kultur und Gesellschaft im Mittelalter. Festschrift für Josef Fleckenstein zu seinem 65. Geburtstag, Sigmaringen, 1984, 73-92), p. 86, 91; Hlawitschka, Eduard, Studien zur Genealogie und Geschichte der Merowinger und der frühen Karolinger (Rheinische Vierteljahrsblätter 43, 1979, 1- 99), p. 35-36 n. 140.
[8] Un fidelis du roi est mentionné dans des diplômes de 753 et 759 (cf. Hennebicque-Le Jan Régine, Prosopographica neustrica: Les agents du roi en Neustrie de 639 à 840 [Beihefte der Francia 16/1. La Neustrie. Les pays au nord de la Loire de 650 à 850, publié par Hartmut Atsma, 1, 1989, 231-269], p. 250 n° 118.
[9] Le 24 septembre 768.

31 août 2011